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Vouloir réussir la transition agro écologique, surmonter la crise sanitaire actuelle et améliorer la souveraineté du système agricole est une ambition que les agriculteurs souhaitent atteindre. Favoriser une meilleure valorisation sur les marchés, proposer et développer de nouvelle filières, c'est le rôle des coopératives

Tout dépend par quel chemin on y va.

Tout d'abord, même si la coopération agricole depuis 2017 est le syndicat professionnel unifié des coop et de leurs filiales, représentant 3/4 des agriculteurs de la région, ce projet de convention n'a pas été écrit en concertation avec toute la profession agricole et il y avait déjà un Plan Filière qui regroupait toutes les structures. Or aucun changement ne pourra se faire sans une adhésion massive et totale des agriculteurs.

Dans ce même esprit, pour la première des 6 orientations politiques de Néo Terra, «  la sortie des pesticides de synthèse », je vous propose de rajouter systématiquement à la suite « et sa solution de remplacement » en effet, l'ambition de supprimer toujours plus les phytos, et cela sans solution alternative parallèlement, induit une baisse de récolte donc une baisse de revenus qu'aujourd'hui aucune exploitation agri ne peut se permettre et qui fait courir un risque important à notre souveraineté alimentaire. Il faut d'abord proposer une solution de remplacement avant d'envisager la suppression, ceci semble une évidence .

Il serait judicieux aussi de rajouter un chapitre concernant un inventaire et un suivi de la faune et de la flore dans les parcelles cultivées car les plantes invasives sont en recrudescence, par exemple le datura, qui représente un risque sanitaire majeur pour les agris et les consommateurs.

Pour tout cela, l'agriculture est en attente d'innovations, d'assurance et de protection, même si elle a déjà opéré d'innombrables changements et adaptations dans ses pratiques dont il serait bon de parler plus souvent.