• Landes - Marie-Françoise Nadau

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Monsieur le Président,

Mes chers Collègues,

Notre groupe se félicite de cette délibération qui au nom de la biodiversité s’intéresse aux centres de sauvegarde de la faune sauvage qui font un travail qui n’est pas toujours connu et reconnu ou valorisé.

Vous le dites vous-même, ces centres ont de grandes disparités administratives mais aussi dans leur fonctionnement et les différentes missions qu’ils mènent.

Vous identifiez les besoins globalement et les difficultés financières qui remettent en question leur pérennité.

Par contre nous ne sommes pas d’accord sur l'uniformisation de la dotation ( tout le monde a 23 000€). Pourtant les missions et le volume d'activité varient d'un centre à l'autre. Il aurait fallu faire un état des lieux et recenser leurs réels besoins.

Ce travail aurait permis de se rendre compte que  le centre de Tonneins est fermé depuis au moins 2 ans !!! Les 23 000€ qui lui sont destinés pourraient être redistribués.

Pour illustrer mon propos, je citerai le cas du centre landais Alca Torda dont le fonctionnement est entièrement supporté par la Fédé 40 qui ne peut plus continuer financièrement avec 3 salariés. Ce centre a comme mission ( aucun autre ne l'a) d'être auxiliaire de justice. Les oiseaux saisis / perroquets, oiseaux exotiques  par la Justice sont remis au Centre. Les frais de gardiennage ne sont pas pris en charge par la justice ni par le contrevenant qui est souvent insolvable. Le coût moyen / jour et / oiseau est de 2€ et souvent les oiseaux sont gardés plusieurs années.

Voilà un exemple qui montre bien que l'aide de la Région doit être adaptée aux besoins et missions des centres.

On fait de l'égalitarisme et non pas de l'égalité. Dans toute subvention, il y a des critères d'attribution: pourquoi pas dans ce cas-là? Nous demandons que le montant de l’aide, à enveloppe constante, soit réévalué au regard des missions des différents centres.